Rencontre avec l’UEJF

Grandes retrouvailles à Paris, avec l’union des étudiants juifs (UEJF) pour fêter le départ d’Orly Cohen-Lugassy qui a porté à bout de bras le dispositif Co-existe, un travail de médiation dans les quartiers populaires pour déconstruire les préjugés antisémites et raciaux. Ce dispositif que nous avons accompagné dès sa création en 2005 avec le club convergences présidé par Amar Dib puis avec les Marianne de la diversité.

Que de souvenirs, le voyage en Pologne pour découvrir le ghetto de Varsovie, le camp de Treblinka, juifs, musulmans unis et recueillis dans cette mémoire douloureuse. Tout le monde était au rendez-vous pour honorer le travail d’Orly, cheville ouvrière de ce dispositif accompagné par la sociologue Joelle Bordet et la psychanalyste Judith Cohen-Solal. Le souvenir de Bornia Tarall aussi qui a été avec les Marianne de la diversité l’interface de ces médiations inédites. Les anciens présidents de l’UEJF étaient là aussi, Yonathan Arfi (2003-2005), Raphaël Haddad (2007-2009), Arielle Schwab (2009-2011), Jonathan Hayoun (2011-2013), Sacha Reingewirtz (2013-2016), Sacha Ghozlan (2016-2019), Noémie Madar (2019-2021) et enfin Samuel Lejoyeux (2021), le président actuel. 

Fadila Mehal, présente dès 2005 avec les Marianne de la diversité, a rappelé combien ces médiations étaient utiles à l’heure du péril antisémite et raciste. Dominique Sopo, président de SOS racisme, a lui aussi mis en garde contre ces temps incertains où le racisme doit être combattu de toutes nos forces.

Article publié le 25 novembre 2021

Fausse couche : une épreuve, pas une honte

La fausse couche est une épreuve pour toutes les femmes qui la subissent, mais ce n’est pas une HONTE.

Merci à Marlène Schiappa de rappeler, par son témoignage, qu’il ne faut pas transformer cette souffrance en double peine. Les Marianne de la diversité s’associent à cette pétition.

La fausse couche, la maladie, moment de fragilité pour les femmes ne doivent pas être des occasions de les marginaliser et de les stigmatiser.


Tribune publiée dans Femme actuelle le 10/11/2021 (suivre ce lien)

Dimanche soir, l’émission Une ambition intime a fait le portrait de cinq femmes publiques engagées en politique. L’une d’elle s’est alors confiée sur une épreuve personnelle traversée récemment, et qui demeure encore tabou dans notre société. Cette femme, c’est Marlène Schiappa, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, en charge de la Citoyenneté. Elle a expliqué à Karine Le Marchand la raison qui l’avait poussée à retarder l’enregistrement de l’émission : elle était alors enceinte et a fait fausse couche.

Pour la première fois, une ministre en exercice a ainsi parlé publiquement de sa fausse couche. Comme l’ont fait d’autres femmes publiques dans d’autres pays du monde, de Michelle Obama à Meghan Markle ou encore Courtney Cox, c’est une manière de briser le tabou de la grossesse qui ne se mène pas à terme. Par sa prise de parole publique et digne, la ministre contribue à lever l’omerta qui existe encore en France sur ce sujet crucial de la vie des femmes.

Chaque année dans le monde, 15% à 20% des grossesses se terminent en fausse couche. Certains disent que cela concerne une Française sur 5 au cours de sa vie tant le phénomène est sous-évalué. Autrement dit, chaque année ce sont vingt-trois millions de femmes qui vivent un deuil personnel pour lequel l’écoute de la société et du monde médical demeure trop souvent inadaptée.

Mais dans la majorité des cas, on ne nous donnera que très peu d’éléments, nous laissant dans le brouillard de milliers de petites culpabilités –  » et si j’avais eu tort d’avoir fait ceci, d’avoir mangé cela, d’avoir vu une telle, d’avoir travaillé, d’avoir couru, d’avoir conduit ? « 

Trop souvent, les convenances nous obligent ensuite à vivre cette perte dans le silence. Nous devrions pourtant pouvoir en parler, mais aussi être comprises et soutenues, même au travail ! Comme souvent quand cela concerne la santé ou le corps des femmes, un lourd silence s’installe. Pourquoi prétendre être malade ? Il faut briser ces tabous, ne plus se charger de culpabilité, et réclamer ce qui est normal et indispensable à notre bien-être. Il s’agit de notre santé, de notre charge mentale, de notre légitimité, de la conciliation de notre vie personnelle, de notre vie sociale et de notre vie professionnelle.

Oui, nous, femmes qui avons vécu une ou des fausses couches, réclamons le droit de pouvoir le dire. Nous demandons à nos patrons, nos clients, nos collègues… empathie, compréhension et soutien face au temps dont nous avons besoin physiquement et émotionnellement. Aucune femme ne devrait avoir honte ou dissimuler la perte de son futur bébé. Nous ne voulons plus nous cacher.

Face à Karine Le Marchand, Marlène Schiappa a expliqué s’en être ouverte au Premier Ministre et au Ministre de l’Intérieur et avoir reçu un accueil très bienveillant de leur part. Puisque le Premier Ministre a su trouver les mots, tous les employeurs de France devraient pouvoir le faire également !

Nous disons à toutes les femmes, Ministre ou non, qu’elles sont légitimes à en parler et à le faire savoir, qu’il n’y a rien de honteux ou de coupable à cela, et qu’elles peuvent demander le soutien dont elles ont besoin pour faire leur deuil et traverser cette épreuve dans la solidarité.

  • Alexandra Louis, députée des Bouches-du-Rhône
  • Amélie Challeat, mum/influenceuse et fondatrice de la marque solidaire « Allez l’amour »
  • Amélie Coulon, créatrice de la marque Tziganette
  • Anaïs Lunet , co-gérante d’un Tiers Lieux / Accompagne le changement
  • Angèle Cazes, ingénieure et productrice
  • Anissa Mekrabech, entrepreneure et créatrice du masque inclusif
  • Anne Pourbaix, entrepreneure et fondatrice de l’agence Api-RP
  • Ariane Bordier, comédienne, autrice et professeure de yoga
  • Armèle Portelli, artiste et enseignante
  • Assia Benziane, Maire adjointe aux Droits des Femmes
  • Audrey Lebeau-Livé, responsable associative
  • Aurelie Giot, mannequin « plus size »
  • Béatrice Knoepfler, directrice de communication éditoriale
  • Betty Van Aken, porteuse de la pétition « Pour que nos enfants ne disparaissent pas »
  • Catherine Hertault, présidente de l’association Sept Arts et Plus
  • Catherine Marchand, médecin généraliste et de prévention
  • Christel Niquille, entrepreneure et créatrice de Mum To Be Party
  • Chrysoula Zacharopoulou, députée européenne et médecin gynécologue
  • Claire Ferraci, organisatrice d’événements autour de la sexualité bienveillante et militante féministe LGBTQIA+
  • Cynthia Brown, chanteuse et coach sportive
  • Dalie Ella Torres, commerciale / Miss Ronde
  • Diaryatou Bah, fondatrice de l’association Espoirs et Combats des femmes contre l’excision et les violences faites aux femmes
  • Djamilla Schafter, présidente d’Entr’Elles & Eux
  • Elsa Wolinski, autrice, journaliste et créatrice de la marque solidaire Sisterhood by Wolinski
  • Fanta Beret, conseillère d’arrondissement, Paris 15ème
  • Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité
  • Fatima Massau, conseillère régionale des Hauts de France
  • Flora Coquerel, mannequin et présentatrice TV
  • Florence de Massol, conseillère d’arrondissement Paris 20ème
  • Goretty Ferreira, fondatrice de L’Agence pour l’Entreprenariat Féminin
  • Isabelle Duvert, consultante en marketing d’influence
  • Isabelle Gillette-Faye, sociologue experte et directrice générale du GAMS
  • Karen Prosnier, photographe et hôtesse de l’air
  • Khansaa Belkasseh, pharmacienne
  • Laure-Alice Bouvier, avocate
  • Laurie Cholewa, productrice, journaliste et animatrice
  • Marilyne Kairo, entrepreneure et fondatrice du site Securange
  • Mathilde Lemiesle, autrice de BD
  • Muriel Ighmouracène, autrice
  • Nathalie De Courcy, entrepreneure
  • Olivia Moore, humoriste et autrice
  • Ophélie Bourgeois, agricultrice et créatrice de contenu
  • Prescillia Amani, responsable communication de l’Association Égalité Ensemble
  • Rachel Kahn, actrice, écrivaine et juriste
  • Rachel Trapani, comédienne, animatrice TV et chroniqueuse
  • Ramata Kapo, présidente de l’association Excision Parlons-en
  • Sandrine Combettes, enseignante en dispositif ULIS
  • Sandrine Gaël Nkouoh, militante associative pour les droits des enfants
  • Sarah Izbornicki, marketing manager Netflix
  • Valérie Dupin, co-fondatrice de l’association Doulas de France
  • Véronique Cayol, gynécologue-obstétricienne, spécialisée en physiologie de la reproduction et autrice d’un mémoire sur les FCS à répétition
  • Violette Salanon, conseillère municipale de Villeneuve d’Ascq
  • Virginie Delalande, avocate et fondatrice de Handicapower

Bienvenue aux nouveaux membres du Conseil d’Administration

Ce jeudi 28 octobre 2021, le Conseil d’Administration de notre association a voté à l’unanimité l’intégration de Kamel Benamra et Violette Salanon. Nous nous réjouissons de leur arrivée et de disposer de leur expertise et engagement à nos cotés.

Kamel Benamra a eu une longue carrière dans le monde de l’administration d’Etat au service de l’égalité des chances et de la lutte contre l’exclusion.

Président-fondateur en 2002 de l’association » Ayyem Zamen », café social qui vient en aide aux personnes âgées issues de l’immigration. Administrateur de Secours-Emploi qui est une AI et une ETTI.

Attachée territoriale, Violette Salanon est profondément attachée et enracinée dans le Nord. D’origine franco-polonaise- béninoise, elle souhaite au sein des Marianne de la Diversité promouvoir l’égalité, la laïcité et défendre la représentation des femmes issues de la diversité dans toute la richesse qu’ elles apportent à la France.

Citoyenne engagée, son engagement se prolonge par l’action politique en tant que jeune élue municipale.

La diversité à l’honneur

La diversité à l’honneur ! La franco-béninoise Marie Cécile Zinsou vient d’être nommée par Emmanuel Macron présidente du conseil d’administration de la prestigieuse Villa Medicis de Rome.
Passionnée d’histoire de l’art,  en France et en Angleterre, elle a créé à Cotonou en 2005, la fondation Zinsou.

Les Marianne de la diversité saluent cette nomination.

Publié le 30/10/2021

Rencontre avec la Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées

Les #Mariannedeladiversité sont impliquées dans l’insertion et la visibilité de toutes les femmes, quelles que soient leurs classes sociales, leurs origines ou leurs religions. Les femmes en situation de handicap sont particulièrement vulnérables et retiennent toute notre attention.

Leur accessibilité, leur insertion ou les violences dont elles sont victimes, sont pour nous des enjeux importants car ils nous concernent tous et touchent à notre cohésion sociale.

Le 21 octobre 2021, la présidente de notre association Fadila Mehal a rencontré Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, pour l’informer de nos actions et fédérer une mobilisation autour du handicap.

© Copyright : DR

Communiqué de presse

Jamais la réalité n’aura autant démenti Éric Zemmour.

Lui qui se plait à pourfendre l’Islam, insoluble dans la république et consubstantiel de l’inégalité Hommes-Femmes, se voit contredit tous les jours par l’actualité récente.

Dans un pays arabe et musulman, la Tunisie, le président de la République Kais Saïed vient de nommer Najla Bouden cheffe de gouvernement, une femme.

Au Maroc, pays arabe et musulman par excellence dont le roi est le chef des croyants, trois grandes villes : Rabat (avec Asmaa Rhlalou, à droite sur la photo), Casablanca et Marrakech sont désormais dirigées par des femmes.

Visiblement cela n’a créé aucun trouble ni chez les musulmans tunisiens ni chez les marocains.

Oui, monsieur Zemmour, il est possible que des musulmans, riches d’un Islam éclairé, décident de confier les rênes de leur ville ou de leur pays à des femmes, reconnues non pas pour leur genre mais par leurs compétences.

Cela s’appelle la laicité et notre pays, la France, en a fait un trésor national.

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Fadila MEHAL

Fondatrice des Marianne de la diversité

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Photo : (c) DR

Félicitations à Fatima Massau

Les Marianne de la diversité félicitent chaleureusement Fatima Massau, Responsable de l’antenne Hauts-de-France de l’association, pour son élection comme Conseillère régionale des Hauts-de-France et sa vice-présidente de la Commission « Affaires familiales et sociale ».

L’engagement des femmes en politique est essentiel. Notre association, bien qu’apolitique, salue cet engagement dont ses membres font preuve quelle que soit la coloration politique personnelle de chacun et chacune, tant qu’il s’inscrit dans le respect des valeurs républicaines. Nous lui souhaitons une bonne mandature.

Dîners des républicaines : un démarrage réussi

Le premier dîners des républicaines organisés par notre association s’est déroulé le 15 juin dernier.

Dans une salle comble (mais dans le respect des règles sanitaires), Farida Adlani et Florence Portelli, vice-présidentes de la région Île-de-France et représentantes de Valérie Pécresse pour les élections en cours, ont répondu aux questions des différentes intervenantes. La qualité des débats a été saluée par l’ensemble des participants.

Revivez cette soirée enrichissante grâce aux vidéos et photos captées lors de ce dîner.

Avec Bouchera Azzouz, présidente des « Ateliers du féminisme populaire »
Avec Suzanne Nakache, présidente de Langage de femmes qui rassemble chrétiens, juifs, musulmans, agnostiques pour le vivre ensemble
Avec Chantal Clem, une plaidoirie pour les femmes de l’Outre-mer