Tribune | Les femmes, premières martyres de la guerre des hommes

« Ce 25 novembre 2023, journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, ce qui choque le plus, c’est que jamais cette journée n’avait atteint une dimension aussi dramatique, tant les violences envers les femmes se sont multipliées dans le monde atteignant, leur paroxysme, au Proche-Orient. »

Fadila Mehal, présidente des Marianne de la diversité s’exprime sur le sujet.

Sa tribune dans l’Obs 👉🏻 https://www.nouvelobs.com/opinions/20231125.OBS81317/tribune-les-femmes-premieres-martyres-de-la-guerre-des-hommes.html

Ensemble contre la violence, avec la ville de Nice

Invités par Maty Diouf, adjointe au maire de Nice, chargée de l’égalité femmes-hommes, à nous rassembler devant le « I love Nice » en soutien à Sarah Abitbol, ancienne patineuse artistique qui témoigne des violences sexuelles dans le monde sportif. Nous avons aussi inauguré son exposition « Cri d’Alerte », avec des témoignages bouleversants des violences sexuelles et psychologiques à l’œuvre dans le monde sportif.

Journée internationale de l’élimination des violences faites aux femmes

Ce 25 novembre 2023, journée internationale de l’élimination des violences faites aux femmes,
soirée coup de poing à Nice pour évoquer ces violences faites dans ces situations d’emprise. C’est à partir du film «  le consentement » de Vanessa Fihlo d’après le livre de Vanessa Springora, que s’est articulée  la soirée. Moments bouleversants de vérité. La patineuse Sarah Abitbol est venue aussi  témoigner des agressions sexuelles subies dans le monde sportif.
Merci à Maty Diouf, adjointe au maire de la Ville de Nice, à Jehane Bensedira, la sous-préfète des Alpes maritimes et à  Prune de Montvalon, directrice du centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CiDFF) des Alpes maritimes, d’avoir initiée cette soirée si forte et si nécessaire. En tant que Marianne de la diversité , nous avons témoigné  de notre longue expérience sur le sujet et notre demande répétée depuis des années, de la création  d’un  parquet national dédié. 
#Stopalaviolence

Avec Maty Diouf au centre, adjointe au maire, Jehane Bensedira, sous préfète, Sarah Abitbol, patineuse, Vanessa Filho, cinéaste

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM PANAFRICAIN DE CANNES

Nous étions au FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM PANAFRICAIN DE CANNES qui s’est tenu DU 17 AU 22 Octobre 2023. Houria KARI, adhérente des marianne de la diversité est la cheville ouvrière de ce festival qui a fêté cette année sa 20ème édition. L’occasion de célébrer le cinéma indépendant. Une édition très réussie avec d’excellents films. Certains réalisateurs se jouent des codes existants, d’autres innovent dans leur écriture cinématographique,  il a soufflé un vent frais, un Regard PanAfricain sur le Monde 
Le FIFP, c’est aussi des conférences, des cafés littéraires, de la musique, la convivialité, le partage, un dîner de gala, des expositions.

  • + de 60 pays représentés originaires des 5 continents
  • + 50 films, œuvres des cinéastes indépendants
  • + 400 professionnels de l’écosystème de la Culture, del’Éducation populaire, du Social et de l’environnement…
  • +20 conférences, Ateliers, Show Case et Cafés Littéraires 6 jours sur la Croisette – Cannes
  • +2 langues de diffusions (français & anglais), voire plus en fonction de la version originale.

Les enfants oubliés des camps Harkis

Entre 1962 et 1964, de nombreux  jeunes enfants de harkis sont morts de froid ou de maladie contagieuses dans le camp de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales. Le gouvernement vient d’ordonner des fouilles prévues pour le début de l’année 2024 afin de rechercher ces corps enterrés sans la sépulture digne de ce nom. Cette initiative fait écho aux recherches entreprises par des archéologues de l’INRAP, au camp de harkis de Saint-Maurice l’Ardoise (Gard). Vingt-sept corps d’enfants ont été retrouvés le 20 mars 2023. 

Cette découverte avait été couverte par un article paru dans Le Monde date du 21 avril 2023, signé, entre autres par Fatima Besnaci-Lancou, marraine des Marianne.

La découverte récente de corps d’enfants près du camp où 6 000 harkis ont vécu entre 1962 et 1965, dans le Gard, doit être la première étape d’un « nouveau processus de réparation pour sortir ces enfants de l’oubli », demandent, dans une tribune au « Monde », l’historienne Fatima Besnaci-Lancou et l’écrivaine Houria Delourme-Bentayeb, soutenues par un collectif de présidentes d’associations pour les droits des harkis.

Lire l’article publié le 21 avril 2023 : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/21/les-ossements-des-vingt-sept-enfants-du-camp-de-saint-maurice-l-ardoise-personnifient-a-eux-seuls-l-abandon-et-le-drame-des-harkis_6170403_3232.html

Argenteuil et Cannes, avant-dernières étapes du Tour de France des Marianne avant le colloque du 21 décembre à Paris

Nous remercions toutes les participantes du Tour de France des femmes et des mères des quartiers populaires qui se sont jointes à l’échange et au débat, pour tenter de dresser un état des lieux des difficultés et d’esquisser des pistes de solutions en vue d’améliorer la vie dans les quartiers.

Nous commençons à préparer le bilan de cette démarche lancée en juillet 2023 et qui nous aura emmenés dans 20 villes de France. Participez à la conférence de restitution qui aura lieu le 21 décembre 2023, de 14h à 18h30, à l’Hôtel de l’Industrie à Paris (4, place Saint-Germain-des-Prés, 75006 Paris).

Les Marianne de la diversité étaient à Grasse

Le Tour de France des Femmes des quartiers populaires s’est arrêté à Grasse où nous attendaient des femmes de l’asso #FemmesArcenciel. Un échange sincère de vérité. Tous les sujets qui concernent leur vie, furent abordés, pêle-mêle : la réussite scolaire bien sûr mais aussi les crispations des jeunes avec la police, le rôle des familles et de l’autorité. Ces femmes « sentinelles de la cohésion sociale » m’ont impressionnée par leur maturité et leur lucidité. Ce Tour de France était vraiment nécessaire pour comprendre les violences de cet été et pour trouver les moyens de les enrayer.