Mieux connaitre les femmes des quartiers populaires

La cérémonie de remise du #Prix des Marianne de la diversité s’est déroulée ce 24 juin à l’Hôtel de l’Industrie à Paris, dans une atmosphère studieuse et conviviale. Ce prix pour une meilleure connaissance de sa vie des femmes des quartiers populaires a fait l’objet d’un appel à projets pour un article ou une recherche portant sur les problématiques de vie des femmes et des mères. 

Une bourse de 1000€ a été remise à la lauréate @Sarah Retif pour son article paru dans la revue Politique et citoyenneté intitulé  » Engagement et citoyenneté, pratiques ordinaires de femmes en quartiers populaires « .
Je salue la présence de @Olivier Mousson, président de la #Société d’encouragement pour l’industrie nationale qui nous a honoré de sa présence en nous accueillant à l’Hôtel de l’industrie avec amitié.

Merci au 4 Universités partenaires, Lille, Metz, Nice, le Centre de recherche international de Science Po Paris, et à leurs représentants @Anne-Françoise Dequiré , @Pietro Galloro , @Catherine Wihtol de Wendel et @Yvan Gastaut d’avoir participé activement à ce prix, en sélectionnant les travaux de recherche. 

Merci aussi et à nos marraines, @Fatima Besnaci-Lancou et @Jocelyne Adriant pour leurs expertises au sein du jury.

Le jury, qui s’est réuni trois fois, était co-présidé par @Yvan Gastaut et @Fadila Mehal, présidente des Marianne de la diversité.

Beaucoup de monde pour ce rendez- vous important,  dans la belle salle Chaptal de l’Hôtel de industrie, au cœur de #Saint-Germain-des-Pres.  Des échanges très riches avec une salle attentive et motivée.

Puis tout le monde s’est retrouvé autour du verre de l’amitié pour fêter cet événement mais aussi l’arrivée de l’été et des vacances bien méritées.

Compte-rendu en image de la cérémonie…

Revivez en images la restitution du Tour de France des quartiers

Elles sont toutes venues pour restituer les paroles des femmes rencontrées lors du Tour de France exceptionnel des femmes et des mères, organisée par les Marianne de la diversité.
Merci à Olivier MOUSSON, Président de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale de nous accueillir dans la belle salle Lumière de l’Hôtel de l’industrie.
Notre marraine Gisèle BOURQUIN, Présidente de Femmes au-delà des mers.
Notre marraine Bariza KHIARI, Présidente de l’ALIPH et ancienne vice-présidente du Sénat.
L’Histoire des quartiers populaires, c’est aussi le 40ème anniversaire de la marche pour l’égalité de 1983, avec Samia MESSAOUDI, co-fondatrice de « Au nom de la mémoire ».
Première table ronde « Les sentinelles de la cohésion sociale » avec Isabelle MARANE, brigade des mères 19 et 20ème Paris, Stevyne N’ZABA de Sarcelles, Fatima BENJOU, de Mont de Marsan, Mebrouka HADJADJ de La Courneuve.
Deuxième table ronde « Pour la paix dans les quartiers » avec Maud GATEL, députée de Paris et Secrétaire générale du MODEM, Bruno POMART, Raid Aventure, Pierre-Yves BOURNAZEL, Conseiller de Paris, Horizons, Nessrine MENHAOUARA, Maire de Bezons, PS, modération Dalila KAABECHE, Responsable Ile-de-France MDLD.

L’artiste Kabyle DJUR-DJURA accompagnée par Malika à la Lyre égyptienne.
Grand succès des « Beautés de l’ombre » qui incarnent par leur beauté et leur élégance une diversité qui s’assume et revendique sa citoyenneté.
Les colombes de la paix avec l’association Langage de femmes, sa présidente d’honneur Anne-Marie REVCOLEVSCHI accompagnée de Suzanne NAKACHE. Un discours fort qui s’appuie sur la volonté de cheminer ensemble pour faire reculer l’antisémitisme et le racisme.
Les 23 propositions des Marianne de la diversité et des femmes rencontrées, présentées par Fadila MEHAL, Fatima MASSAU, responsable Hauts-de-France MDLD, Dalila KAABECHE, responsable Ile-de-France MDLD.
Pour clôturer le colloque, la présidente du HCE, Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE nous a fait l’amitié de se joindre à nous.

Les Mariannes de la diversité, c’est avant tout de la sororité !

Première rencontre avec les femmes et les mères des quartiers populaires, samedi  15 juillet à Beauvais, dans le cadre du Tour de France organisé par les Marianne de la diversité

Sous la houlette de Fatima Massau, coresponsable de l’antenne Hauts-de- France, une quinzaine de femmes et d’associations ont échangé lors d’un petit- déjeuner convivial. L’objectif de cette rencontre est de donner la parole à ces mères pour voir comment elles ont vécu les émeutes de ces dernières semaines après la mort du jeune Nahel.
Les mots utilisés par ces femmes et mamans et qui reviennent souvent dans la conversation sont : 
colère, révolte, honte, inquiétant, un grand échec de l’État, ou encore une tragédie et c’est malheureux d’en arriver là ! La France n’a jamais été autant malmenée. Une autre dit : on est tous et toutes responsables. Une maman a dit aussi : j’ai mal à ma France qui nous a accueilli, mais comment en sommes- nous arrivés là ? 
La responsabilité est partagée, mais je ne suis pas d’accord quand la police tue, dit une autre maman, c’est un policier qui a tiré et tué un gamin, il n’avait pas ce droit. Et de rajouter : nous avons besoin des forces de l’ordre pour protéger les citoyens. Comme dans une famille il faut rester uni dit une autre.
Une épouse de policier présente lors de la rencontre témoigne aussi : on ne parle pas du travail pénible des policiers, on ne parle pas des suicides dans la police, on ne parle pas des policiers tués. Elle rajoute : cela n’excuse en rien le geste tragique du policier qui doit répondre de ses actes.

Après le ressenti, des constations fusent : problèmes de logements ; pourquoi mettre les étrangers dans des quartiers qui sont devenus des ghettos ; pourquoi mettre les jeunes des quartiers dans des écoles zones sensibles ; où est l’égalité des chances dans une école deux poids deux mesures…

Des mamans ont proposé :

  • le retour de la police de quartier pour favoriser le dialogue entre les jeunes et la police ;
  • l’instruction civique à rajouter au programme scolaire dès la primaire ;
  • le service national universel obligatoire avec rémunération d’au moins un mois voire trois mois ; 
  • la mise en place d’une rencontre parents/prof une fois par trimestre pour faire le point et le suivi des jeunes…

Enfin, il faut parler d’Enseignement et non d’Éducation, car l’éducation se fait à la maison, chacun doit assumer son rôle.